Un peu d’histoire…
Les dispositions des claviers telles que nous les connaissons aujourd’hui sont « QWERTY » pour les pays anglo-saxons et « AZERTY » en France. Mais comment ont-elles été déterminées ?
Les premiers essais de dispositions ont été réalisés sur des secrétaires en 1865 et la disposition « QWERTY » a été brevetée 3 ans plus tard.
A l’époque, il ne s’agissait pas de clavier d’ordinateur, bien évidemment, mais ces dispositions ont été mises au point pour les machines à écrire, dont le premier brevet connu remonte à 1714.
La disposition adoptée à l’époque nécessitait que les touches soient décalées les unes par rapport aux autres, afin de laisser passer les tiges métalliques qui raccordaient les touches aux caractères. Ces tiges métalliques posaient un autre problèmes. Il arrivait qu’elles se touchent ce qui entraînait un blocage de la machine.
La disposition « QWERTY » a donc été mise au point afin d’éviter au maximum que les lettres les plus fréquemment contiguës dans les mots de la langue anglaise soient proches les unes des autres. La disposition « AZERTY » reproduit ce principe pour la langue française.
Une disposition peu ergonomique
Ainsi les dispositions actuelles des claviers sont un héritage du passé. La problématique à la base de la disposition des claviers, à savoir le blocage des tiges, a disparu avec l’apparition des claviers informatiques. Nos claviers actuels ne sont donc pas optimisées pour une frappe rapide.
Pire que cela, ils mobilisent fortement les mains et les doigts, pouvant entraîner des « lésions graves de la main, du bras, du poignet, du cou et du dos », comme il est d’ailleurs rappelé, sur une étiquette, placée au dos de chacun d’entre eux. Pourtant des configurations plus appropriées existent.
Dvorak et Bépo
Dans les années 1930, August Dvorak et William Dealey ont mis au point une toute autre configuration de claviers, qui a été par la suite adaptée pour d’autres langues.
Ces dispositions consistent à regrouper au centre, les caractères les plus utilisés, de sorte à ce qu’ils soient à porté des doigts les plus forts (pouce, index). Les touches les moins utilisées sont accessibles par les doigts les plus faibles (annulaire, auriculaire). L’alternance des mains est également facilité par ces dispositions.
C’est ainsi qu’est née la disposition anglo-saxonne « DVORAK » et son alternative française « BÉPO ».
Ces dispositions de clavier sont compatibles avec l’ensemble des systèmes d’exploitation actuels (Windows, GNU/Linux, MAC OS, …). et certains sites en propose à la vente. Accessoire geek par excellence, il en surprendra très certainement plus d’un de vos copains…
Alors, qu’attendez-vous pour franchir le pas ?!!
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Références :
http://bepo.fr/wiki/Accueil
http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9po#B.C3.A9po
http://fr.wikipedia.org/wiki/Azerty
http://fr.wikipedia.org/wiki/Machine_%C3%A0_%C3%A9crire
Sa à l’air assez pratique ce clavier, surtout qu’il faut utiliser tout les doigt de la main