L’Entertainment Software Rating Board (ESRB), l’organisation en charge d’évaluer les jeux video aux Etats-Unis et au Canada, vient de publier moult statistiques concernant les habitudes des joueurs d’outre-Atlantique. Une étude qui permet également de cerner les différents profils des adeptes du pad.
On découvre ainsi que l’âge moyen d’un joueur américain est de 34 ans, que l’âge des acheteurs les plus fréquents est de 39 ans et que la durée moyenne de la pratique des jeux vidéo chez un adulte est de 12 ans. 67% des ménages américains seraient, par ailleurs, adeptes du jeu vidéo au moins sous l’une de ses formes (PC, console, jeux sur portable…), et la moyenne des heures passées à jouer serait de 8 par semaine.
Autre information intéressante, celle concernant le pourcentage de joueuses parmi l’ensemble des joueurs américains : l’étude indique en effet que 40% des adeptes de ce loisir sont des femmes. Un fort pourcentage qui s’explique par le succès de la Wii, utilisée par 80% des joueuses, contre 11% pour la Xbox 360 et 9% pour la PS3. Du côté des joueurs masculins, la Wii apparait également en tête mais à hauteur de seulement 41%, suivie par la Xbox 360 (38%) et la PS3 (21%). Détail d’importance cependant : les statistiques concernant les joueurs datent de 2008, alors que ceux concernant les joueuses datent de 2010.
Les statistiques fournies par l’ESRB mettent également en lumière le comportement des parents vis-à-vis de leurs enfants gamers : le jeu vidéo apparait comme le loisir multimédia le plus régulé par les parents, qui limitent à 83% le temps de jeu de leur progéniture. 78% limitent le temps de visionnage de programme télé 75% l’usage d’Internet. Le temps de jeu est donc contrôlé par les parents, qui sont par ailleurs 64% à considérer le loisir comme étant un élément positif de la vie de leurs enfants.
Des informations certes limitées aux Etats-Unis mais qui donnent une image assez claire de l’évolution d’un marché qui s’ouvre de plus en plus aux femmes, et dont l’intérêt ludique semble être un peu mieux compris par les parents, toujours alertes au demeurant. Une dimension mise également par le fait qu’en 2009, près de la moitié des jeux vendus outre-Atlantique étaient « Rated E », pour « Everyone » et donc accessibles à tous.
Via Clubic